Le Centre d’information aux visiteurs accueille les visiteurs francophones
« J’adore Kingston. J’adore », affirme André Soucy d’un grand sérieux.
Franco-Ontarien né au Québec, André est un amoureux fou de sa ville, une terre d’accueille qu’il habite depuis maintenant vingt ans. C’est à lui, Directeur des services aux visiteurs et de l’expérience client à Tourism Kingston, que revient le privilège et la responsabilité de créer des expériences inoubliables et inattendues pour ceux qui s’aventurent dans la Limestone City.
Kingston, explique t-il, est à la croisée des chemins, là où les eaux fraîches du fleuve Saint-Laurent rejoignent celles du Lac Ontario, à quelque part entre les grandes métropoles de Montréal et Toronto. À la fois ville et village, Kingston plonge le visiteur dans l’histoire, la culture et l’aventure.
« Les visiteurs peuvent profiter de la ville, c’est sûr », dit André, « mais il y a aussi la campagne, notamment notre proximité à Prince Edward County, où les visiteurs peuvent se promener et déguster des vins ontariens parmi les vignobles. Nous sommes également proches du Parc Provincial Sandbanks, dont les plages sablonneuses sont, selon certains, parmi les plus belles au Canada ».
Au service des voyageurs
Mais, en mettant les pieds à Kingston, par où commencer ?
Le Centre d’information aux visiteurs, rappelle André, reste au service des voyageurs, prêt à accueillir, informer et diriger pour profiter de la ville dans toute sa splendeur. Situé au 209, rue Ontario – tout près de Springer Market Square, le Centre d’information aux visiteurs offre plusieurs services aux voyageurs.
« Notre rôle, c’est de créer une expérience authentique de Kingston », explique André. « On part à la rencontre des gens et de leurs intérêts afin de leur donner le choix d’expériences à découvrir. Certains aiment bien les musées, d’autres préfèrent les excursions en bateau, et nous, on cherche à comprendre ce qui alimente leur curiosité afin de mieux les conseiller ».
Cela inclut de recommander des endroits où festoyer. Les voyageurs, remarque André, sont souvent avides des meilleurs plats de Kingston et, en tant que gourmet averti, il se passionne pour les recommandations des offres gastronomiques les plus impressionnantes de la ville.
« J’adore les restaurants de Kingston – bien manger, c’est une de mes passions, et j’adore faire des recommandations aux visiteurs afin de leur faire connaître notre gastronomie », souligne-t-il. « Kingston compte beaucoup de restaurants locaux, surtout ici au centre-ville – En fait, la ville compte plus de restaurants par habitant que la plupart des autres villes du Canada.
« Au Centre d’information aux visiteurs, nous vendons également des billets pour plusieurs des attractions touristiques. Nous sommes partenaires avec plusieurs attractions – comme les Kingston Trolley Tours, Kingston 1000 Islands Cruises, la marche hantée de Kingston, les tournées du Pénitencier de Kingston, Fort Henry, Kingston Food Tours et Treetop Trekking à Gananoque – et les visiteurs peuvent acheter des billets ici».
« Nous sommes passionnés par la formation de nos employés. On leur parle de l’histoire de Kingston, de l’héritage de cette ville, mais surtout, on envoie nos guides vivre l’expérience de nos grandes attractions touristiques. Nous tenons à ce qu’ils connaissent et tiennent à cœur l’expérience de Kingston pour mieux conseiller les voyageurs ».
« Et, bien sûr, nous sommes fiers d’offrir des services en français – nous valorisons beaucoup la francophonie d’ici et d’ailleurs. Or, à tous les jours, nous aurons quelqu’un qui parle français de disponible au Centre afin de soutenir l’expérience du visiteur francophone ».
Kingston, ville franco-ontarienne
Si Kingston est de cet héritage colonial britannique en terre Anishinaabe et Haudenosaunee vibrante, la Ville de calcaire est également le riche terroir de la francophonie d’hier à aujourd’hui.
« Ici à Kingston, on est véritablement dans les traces de l’histoire francophone au Canada – la présence francophone dans la région remonte à 1673, et il existe toujours une communauté dynamique ici et ailleurs en région. Je souhaite que le visiteur francophone – qu’il soit d’ici ou d’ailleurs – puisse vivre une expérience qui tissera des liens auprès de cette francophonie d’ici », poursuit André.
André a eu le privilège de côtoyer plusieurs visiteurs francophones de partout dans le monde qui, selon lui, sont parfois étonnés de constater la réalité linguistique des Franco-Ontariens, qui sont franco-minoritaires. Mais, ajoute t-il, les visiteurs comprennent rapidement que la francophonie en Ontario se vit à sa façon à elle.
« Si, comme ailleurs en Ontario, la francophonie kingstonienne n’est pas toujours évidente dans les rues, en revanche, elle s’affiche vivement dans ses commerces, ses institutions, son art et ses expériences culturelles », souligne André.
« Elle se vit dans des festivals – comme le Kingston Canadian Film Festival, qui pourrait faire compétition avec TIFF à Toronto – qui a fait rayonner le cinéma canadien, y compris les films francophones, et même quelques films qui ont été tournés ici à Kingston ».
Selon André, la francophonie kingstonienne se vit dans des commerces comme SENS Café, où le café est élixir, poésie, alchimie, nourrissant l’art de flâner à la française.
Ou encore au salon de thé Delightfully Different Tea Room où, pendant les mois d’hiver, on peut déguster de la tourtière, un plat enraciné dans des siècles de tradition canadienne-française.
Elle se manifeste aussi dans les institutions tels le Centre culturel Frontenac qui fait rêver avec des concerts, du théâtre, du cinéma, des festivals et des collaborations franco-universelles.
Enfin, la francophonie d’ici se comprend dans une expérience comme celle offerte par le Musée Pénitentiaire du Canada, qui fait le récit des extrêmes de l’expérience humaine au Pénitencier de Kingston, là où seraient hébergés la québécoise Marie-Anne Houde et le célèbre « go-boy » franco-ontarien Roger « Mad Dog » Caron.
« Kingston est le havre d’une culture franco-ontarienne bien à elle – une francophonie ouverte à tisser des liens avec les visiteurs francophones et francophiles de partout dans le monde ».
Pour l’amour de la Ville calcaire
Inspiré par ses rencontres avec des visiteurs de partout dans le monde et pour l’amour de la Ville calcaire, sa ville à lui, André espère transmettre sa passion et son immense affection pour Kingston à celles et à ceux qui s’aventurent chez lui.
« Je veux m’assurer que les gens qui nous rendent visite puissent bien s’amuser ici, qu’il puissent voir qu’est ce que moi je vois à Kingston », souligne André. « Je tiens à ce qu’ils aient l’expérience de la richesse de notre histoire, notre gastronomie et nos vignobles, notre culture et notre art ».
« Je veux qu’ils comprennent qu’ici, à Kingston, ils sont chez eux ».